On a recréé les images de l’essai de la Nissan GT-R Nismo dans Gran Turismo !
Avant de parler de la GT-R Nismo, parlons de Nissan. En 2008, en partenariat avec Sony et Polyphony Digital, la marque japonaise crée la GT Academy : une compétition virtuelle qui a pour but d’identifier les meilleurs joueurs de Gran Turismo pour essayer de les transformer en vrais pilotes de course. Du e-sport avant même que l’on sache ce que ça veut dire.
Peut-être que les noms comme Lucas Ordóñez, Jann Mardenborough ou encore Wolfgang Reip ne vous disent rien mais sachez qu’à la base ces mecs sont juste bons à Gran Turismo et sont devenus de vrais pilotes grâce au programme d’entrainement GT Academy. Ils ont même d’ailleurs tous participé aux 24 Heures du Mans à l’époque où Nissan y était engagé.
Dans une autre vie, j’ai eu la chance de suivre plusieurs fois la GT Academy de l’intérieur et c’est franchement impressionnant comme dispositif. Ce n’est cependant pas l’objet principal de cette news, fermons la parenthèse et parlons plutôt de la Nissan GT-R Nismo.
J’ai eu l’immense plaisir d’essayer la supercar japonaise il y a une semaine. Un essai qui s’inscrit automatiquement dans le top 1 des trucs les plus cools que j’ai faits dans ma vie. Mais avant de vous faire un vrai essai en bonne et due forme, j’avais envie de vous parler de Gran Turismo…
Le saviez-vous ? Une grosse partie de l’ordinateur de bord de la GT-R Nismo a été développée par Kazunori Yamauchi, du moins par Polyphony Digital. Ce menu de 5 pages est entièrement personnalisable, il sert à afficher au pilote tout un tas de données plus ou moins intéressantes sur la conduite sportive. On y trouve quelques paramètres habituels, comme la température d’huile ou encore la vitesse. Mais on peut également afficher la pression de freinage ou encore la force G encaissée en courbe.
Très inutile et donc absolument indispensable, cette interface intègre également un chrono pour le circuit. Les aminations sont exactement les mêmes que dans les vieux Gran Turismo et le tout se commande via un bouton « Start / Stop » situé sur le volant.
Si vous roulez sur un circuit qui existe dans le jeu avec la vraie GT-R Nismo, vous pouvez enregistrer votre performance sur une clé usb et transférer ensuite le fantôme dans Gran Turismo pour essayer de vous auto-battre. Le slogan « real driving simulator » prend tout son sens, là.
C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup : GT-R (vous savez, la meilleure voiture du monde, tout ça) veut ni plus moins dire Gran Turismo Racing…
Mais pourquoi je vous parle de tout ça ? Le jeu vidéo, les circuits, les interfaces j’sais pas quoi ? Et bien tout simplement parce que j’ai demandé au stagiaire (qui était privé de l’essai de la GT-R du fait de son statut de stagiaire) de me filer un coup de main pour traiter mes photos du week-end. Il a allumé sa console et la suite ne va pas vous étonner : à gauche les images brutes que j’ai envoyées au stagiaire et à droite, sa version Gran Turismo Sport.
Merci encore à Franck de Movie Cars Central de nous avoir ouvert les portes de son incroyable musée pour une séance de shooting photos !