Les 12 et 13 octobre 2024, l’Autodrome de Linas-Montlhéry a fêté son centenaire. Cet événement a rassemblé des passionnés de voitures et motos anciennes, de sport mécanique ainsi que de supercars. L’occasion de célébrer un lieu emblématique du patrimoine automobile français, surtout lorsqu’on y retrouve des copains de Twitter.
Centenaire de l’Autodrome de Linas-Montlhéry : une histoire au tournant
Inauguré en 1924 (comme c’est son centenaire, c’était facile à deviner), ce circuit est connu pour son anneau aux virages relevés à 51 degrés et ses records de vitesse à plus de 200 km/h dès sa création. Situé à 30 km au sud de Paris, il s’étend sur 126 hectares dans l’Essonne. C’était la page « géographie » pour ce nul de @LeStagaire. La construction de l’autodrome a été initiée par l’industriel Alexandre Lamblin, qui voulait offrir à la France une piste d’essais comparable à celles de Brooklands (Angleterre) ou Monza (Italie). Avec l’ajout d’une boucle routière de 12,5 km en 1925, on pouvait désormais y organiser des courses et des records d’endurance, comme avec la Citroën Rosalie.
On aura les 24 Heures de Paris, le Tour de France automobile et de nombreuses compétitions de motos. Dans les années 70, c’est le déclin et le circuit ferme officiellement aux compétitions de haut niveau pour des raisons de sécurité en 2004. Quand on voit l’état de l’anneau, on comprend.
Depuis 2009, l’autodrome est classé monument historique. Le site appartient aujourd’hui à l’UTAC-CERAM, un organisme spécialisé dans les tests et homologations, qui y organise régulièrement des événements. Je suis un habitué des lieux, comme vous pouvez le voir sur mon compte Twitter. Parmi les événements auxquels j’ai participé :
- #UsMotorShow
- #ItalianMeeting
- #JapnCarFestival
- #GodSaveTheCarFestival
- #WagenFest
- #YoungtimersFestival
- #LosangePassion
- #CentenaireAutodrome
Des copains au Centenaire de l’Autodrome de Linas-Montlhéry
La journée du samedi a aussi été l’occasion de retrouver des copains. Avec Loïc, Nicolas, Boris et David, on a pu discuter quelques minutes (ou heures) à propos des modèles croisés. Enfin, quand le bruit de la Corvette et de l’Exige nous en laissait l’opportunité. Ces deux caisses ont pulvérisé les mesures de protections auditives avec un ressenti de 150 dB, surtout la Lotus qui, tour après tour, explosait littéralement son échappement.
On a débattu de la mocheté de la 996 malgré des couleurs attrayantes, et de la fadeur des berlines japonaises des années 90. Les supercars ont impressionné, avec une 992 GT3 RS, diverses Corvette et d’autres Ferrari. On notera aussi la présence de la présérie « 0000 » de la NSX avec Mécanique Sportive à son volant.
Le concours d’élégance
Pour conclure la journée, le concours d’élégance a offert un moment particulièrement marquant, après les parades, les stands interactifs et les ateliers proposés aux participants. Des automobiles d’un autre temps ont défilé, accompagnées du décorum des costumes d’époque portés par leurs occupants. L’idéal pour conclure ce centenaire.