Essai Ford Mustang GT Cabriolet « 55e anniversaire » : les chevaux au vent !
Ford Mustang GT Convertible
5.0 L V8
essence
450 ch
529 Nm
4,8 secondes
V8 à l’ancienne !
Commençons par LE truc qui fait de cette Mustang un OVNI sur nos routes, le moteur : un énorme 5.0L V8 atmosphérique de 440 chevaux envoyés aux roues arrière. De quoi avoir la chair de poule juste en lisant (ou en écrivant) cette phrase. Si aux States le V8 reste une motorisation « standard » (ou en tout cas, loin d’être rare), c’est une autre histoire chez nous… Il faut monter très haut en gamme chez les Allemands ou ajouter pas moins de 200 000€ supplémentaires chez Ferrari ou autres McLaren pour prétendre aux derniers rescapés du downsizing. Mais pour quel prix et pour combien de temps encore ?
Une RS 6 par exemple c’est au moins 130k€, une F8 Tributo : 230k€, alors que « ma » Mustang dépasse à peine les 60k€ avec touuuuuutes les options du catalogue ! Bonne affaire ? Oui !
Pendant ce temps, dans la tête des Jean-Michel Automobiliste : « c’est moi ou il vient de comparer sa Mustang cab’ à une RS 6 puis à une Ferrari, ce bolosse ? » Alors déjà, le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence. Ensuite, c’est mon site, je raconte ce que je veux. Et enfin, t’as rien compris parce que mon point était juste de dire que la Mustang proposait le V8 le plus abordable du marché !
Bref, un V8 c’est rare et c’est vraiment cool que Ford ait eu l’audace de le commercialiser chez nous malgré un climat politique plutôt autophobe. Rappelons tout de même qu’à ses débuts, la Mustang de la génération actuelle a également eu droit à un 2.3L 4 cylindres issu de la Focus RS (bouuuuh, sacrilège !) pour carresser les différentes législations anti-pollution dans le sens du poil. Malgré les 317 ch et l’agilité digne d’une BMW, cette Mustang EcoBoost a quitté le catalogue français aussi vite qu’elle l’a intégrée car même en France on sait qu’une vraie Mustang a besoin d’un V8 pour exciter.
L’avenir de la Mustang « traditionnelle » (coupé ou cab’) est pour le moment inconnu, contentons-nous simplement d’avoir encore la chance de profiter de cette douce mélodie offerte par le 5.0L V8 à l’ancienne. Alors c’est parti pour quelques centaines de kilomètres au volant de l’une des voitures les moins discrètes des environs !
Bon anniversaire, Mustang !
Le modèle en question est une série limitée « 55ème anniversaire » de la Mustang GT Convertible qui nous rappelle à travers quelques plaques spécifiques que les premières pony-cars ont vu le jour en 1964 . Depuis le lancement de la première génération, plus de 10 000 000 Mustang ont été vendues à travers le monde dont 350 000 de génération actuelle (33 000 en Europe)
Cette édition spéciale se distingue d’une Mustang Cab classique essentiellement par son esthétique : une nouvelle palette de couleurs vives (le Vert Grabber dans notre cas), quelques stickers, une jolie plaque non-numérotée et hop, on a notre « 55e anniversaire ». Sous l’énorme capot, on retrouve toujours un 5.0L V8 de 440 ch et 529 Nm de couple avec dans notre cas une boite auto optionnelle à 10 rapports (comme dans les Fast and Furious). La ligne d’échappement à clapets actifs permet différents réglages allant de « je suis une Prius, une voiture verte et silencieuse » à « QUOI MA GUEULE, QU’EST-CE QU’ELLE A MA GUEULE ? ».
Astuce du jour : la Mustang vous permet d’éviter des embrouilles inutiles avec vos voisins au sommeil léger en proposant un paramétrage des plages horaires où vous autorisez l’échappement à s’exprimer. Quand vous partez le matin et vous revenez le soir du boulot par exemple, vous pouvez programmer votre voiture à la fermer et de ne l’ouvrir que les samedi et dimanche. Génial !
Il y a eu du très bon et du moins bon en 55 ans de carrière de la Mustang et de manière totalement subjective, je trouve l’actuelle génération sublime. Ses proportions sont parfaites et sa ligne très fidèle au modèle originel. Dans l’ensemble elle est suffisamment agressive et imposante sans jamais être vulgaire (même avec les stickers). Un gros coup de cœur !
En route !
Si vous m’avez lu jusqu’ici, vous devez être sacrément essoufflés mais je vous remercie d’avoir fourni cet effort ! Puisque vous avez été sympa avec moi, je vais également l’être avec vous en vous proposant deux versions pour la suite de mon article : une version courte et une version longue, en fonction de votre temps disponible :
Version courte :
La Mustang c’est trop génial, son V8 est orgasmique, c’est la meilleure voiture du monde !
Version longue :
Mon premier contact avec l’auto fut visuel, dans ce parking sous-terrain du parc presse de Ford. « Putain, elle est magnifique !» me suis-je alors dit et je me dirai encore cette phrase une bonne centaine de fois durant les 48h d’essai. La seconde chose que je me suis dit est qu’avec mon sens de l’orientation médiocre je ne risque pas de la perdre sur un parking de supermarché avec cette couleur (ce qui m’arrive tout le temps avec mon véhicule personnel de couleur tristement grise…)
Bref, j’aime ce que je vois et il est plus que temps de réveiller cette bête ! Confortablement installé sur le siège conducteur, la clé dans la poche, j’appuie sur le bouton Start (keyless, comme sur les voitures modernes ! ) : BRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!! (pardon, je fais très mal le V8 américain à l’écrit). Les clapets de l’échappement sont ouverts au max et le régime moteur reste au-dessus de la normale pendant une minute ou deux, le temps de pré-chauffer le moteur. Bordel, quel pied ! Le cold start sur une grosse mécanique comme le 5.0L V8 atmo, même en plein mois de juin, j’étais franchement pas prêt ! C’est donc le sourire idiot figé sur mon visage que je repars au volant de la bête, direction la Seine-et-Marne, mais avant : les 4567890987654567 km de bouchons cumulés un vendredi soir à Paris.
Je parcours les 10 premiers kilomètres avec l’échappement en mode « silencieux » et je réalise à peine la violence dont l’auto est capable à ce moment précis. Pour l’heure, je roule dans une grosse voiture hyper confortable qui se conduit comme une petite citadine (pas vraiment mais elle braque extrêmement bien et la direction est ultra souple alors on s’y croirait presque !) Malgré une visibilité réduite avec la capote fermée, la position de conduite fait qu’on se sent parfaitement à l’aise très vite et on maitrise les 4,8m de la bête assez rapidement. Les sièges ventilés (ou chauffant, au choix) rendent la galère des embouteillages moins pénible.
Me voilà sur la route depuis une bonne heure, je n’ai pas encore dépassé les 50 km/h ni même véritablement entendu « ma » Mustang gueuler mais je commence déjà à tomber amoureux d’elle… Cet amour croît de manière exponentielle aussitôt que je quitte ce maudit axe « rapide » et m’enfonce un peu dans la campagne. J’active le mode course de l’échappement (meilleur antidépresseur au monde), passe la boite et sport et écrase un peu (à peine 1/3) la pédale de gaz. La gentille voiture confortable et silencieuse se métamorphose instantanément en créature possédée par le diable hurlant à la mort au moindre contact de mon pied droit avec l’accélérateur. Mais les milliers de vidéos de crash des Mustang, dont les conducteurs un peu trop ambitieux perdent l’arrière en ligne droite, m’encouragent à ne pas écraser bêtement à la première occasion. Je me contente pour l’instant du tiers de la course de la pédale d’accélérateur, comme dirait l’autre ça t’envoie déjà pas mal en enfer… Le 50 à 110 km/h est expédié en un rien de temps, toujours dans un confort absolument incroyable, et cette fois-ci accompagné d’un rugissement comme dans les films américains (Bullit par exemple)
J’en profite rapidement pour m’arrêter et pour enfin décapoter. Contrairement à ce qui m’a été dit chez Ford, le toit ne fonctionne que lorsque la voiture est entièrement à l’arrêt (au lieu de « en roulant jusqu’à 50 km/h ») Ou alors j’suis trop con et je n’ai pas trouvé la manip’, ce qui n’est pas impossible… Mais à chaque fois que j’ai essayé de décapoter en roulant ne serait-ce qu’à 5 km/h, un message sur le tableau de bord m’indiquait que le décapotage était impossible et que je devais m’immobiliser.
Bref, qu’il faille s’arrêter complètement ou partiellement pour décapoter, honnêtement ça m’est totalement égal : ce ne sera jamais un défaut d’une voiture décapotable pour ma part… Me voilà décapoté, c’est le principal ! Je laisse les embouteillages loin derrière moi et m’apprête enfin à rouler librement sur les routes désertes de la Seine-et-Marne estivale… Deux pensées me préoccupent pendant ces 50 km qui me séparent de ma destination :
- J’espère que me casquette ne va pas s’envoler.
- Mais mon dieu, ce bruit !
La moindre relance, que ce soit pour passer de 45 à 50 km/h, de 50 à 70 ou de 80 à 90, est accompagnée par l’inlassable sonorité du V8. Je vous jure, c’était la première fois de ma vie que j’ai pris du plaisir à rouler à 80 km/h ! Une petite accélération en sortie de rond-point par-ci, un dépassement de tracteur (oui, on est bien en Seine-et-Marne) par-là, et me voilà en pleine cure auditive si fantastique !
Le compteur (numérique) est gradué jusqu’à 260 km/h mais je n’ai strictement aucune envie de rouler aussi vite. Cruiser les cheveux au vent en sentant le soleil sur ma peau, un peu comme dans les films ou les clips de musique, c’est quelque part encore plus kifant que la vitesse même. L’éco-conduite (ou plutôt la conduite pépère, vu qu’on tourne à une quinzaine de litres de moyenne en conso) est très agréable en Mustang.
Officiellement, la Ford Mustang GT convertible est annoncée avec un 0 à 100 km/h en 4.8 sec, ce qui est plutôt rapide compte tenu du gabarit de la bête. Les accélérations, bien que très linéaires, sont d’une violence redoutable. Moteur atmo oblige, plus vous montez dans les tours et plus c’est fun, et c’est très fun très tôt : le couple max (plus de 500 Nm) est dispo dès 4600 tr/min avec un « rupteur » aux alentours des 6700-7000 tr/min. C’est d’ailleurs à 7000 tr/min qu’on a le pic de puissance : 440 chevaux sauvages du Nord-Ouest américain.
En roulant « à la cool » en plein mois de juin ensoleillé, cette voiture est parfaite. Sa boite auto à 10 rapports s’avère être une excellente surprise : sa douceur en usage non-sportif est épatante ! Quant à la conduite plus énervée, je n’ai pas grand-chose à dire si ce n’est que c’est super efficace ! Habitué aux boites à double embrayage allemandes, je m’attendais à râler un putois de la lenteur d’une boite auto américaine à un seul embrayage mais en fait pas du tout, bravo Ford !
Si vous vous dites que je suis subjectif et que je suis en train de vous faire un éloge de la Mustang au lieu de vous faire un essai objectif et impartial, vous n’avez absolument pas tort !
A l’attaque !
Avant toute chose, disclaimer : je ne suis pas pilote essayeur, je suis juste un fun-haver de la bagnole comme il y en a des millions ! Par exemple, les Caterham, les motos ou encore le Nürburgring me font peur, j’y vois comme un genre de mort certaine pour moi… Mon ressenti est celui d’un simple mortel qui vient de tomber amoureux d’une voiture américaine décapotable.
Il m’a fallu près de 24 heures et quelques centaines de kilomètres au volant de la Mustang avant d’oser hausser un peu rythme sur route sinueuse. Il est vrai qu’avec plus de 1800 kg sur la balance, l’auto est loin d’être une ballerine et son poids se fait clairement sentir dans les virages, surtout dans les gros freinages à vive allure !
Disclaimer bis : une partie de mon essai a été réalisée sur des routes privées fermées à la circulation. Les enfants, si vous me lisez, sachez qu’il ne faut jamais rouler vite sur une route ouverte et il faut absolument respecter le code de la route et être courtois au volant. Et tant qu’on est sur des conseils positifs, la drogue c’est mal aussi. Et essayez de manger 5 fruits et légumes par jour tiens, ce sera toujours mieux que de bouffer de Snickers ou autres Kinder Bueno à longueur de journée. D’ailleurs, l’huile de palme… Ok stop, ça part trop loin ce disclaimer, on arrête là !
Donc, une grosse Mustang sur des petites routes de campagne : est-il envisageable de prendre son pied ou le cliché de la voiture américaine, bonne que pour la ligne droite, est bien réel ? Sans transition et sans suspens, j’ai été agréablement surpris pas l’agilité de la voiture et la sérénité avec laquelle elle permet d’enchainer les virages. De plus en plus vite ! Et le tout en étant à des années lumières des limites de la voiture. Surtout que je ne vous ai pas avoué un truc, je n’ai jamais osé déconnecter les aides en « attaquant » les virages. Je suis resté du début à la fin en mode « tout connecté » (avec l’échappement le plus gueulard bien sûr) et ça m’a amplement suffit à prendre mon pied et même me faire quelques frayeurs.
Du grand kif et du Grand Tourisme !
La Mustang n’est pas une voiture sportive mais une GT (c’est même écrit dessus) et de ce fait elle se doit d’être une excellente routière capable d’avaler des kilomètres par centaines tout en offrant à ses occupants un confort irréprochable. C’est une promesse tenue sur cette dernière génération de la pony-car, ses sièges sont vraiment excellents et offrent même un semblant de maintien latéral quand ça tourne fort (et vite). Ajoutez à ça une suspension adaptative pilotée d’une douceur remarquable et vous obtenez la combinaison parfaite qui transformera chaque voyage ordinaire en voyage extra-ordinaire (désolé pour cette phrase bateau tout droit sortie d’une brochure publicitaire mais je le pense vraiment !)
Enchainer des kilomètres au volant de la Mustang est un véritable plaisir, on ne se sent jamais fatigué même en décapoté (à condition de rouler les vitres relevées et de ne pas dépasser les 110 km/h, au-delà c’est un enfer). La seule limite à votre road trip à l’américaine sera l’autonomie de l’étonnement petit réservoir (seulement 62L). Avec ses 15L/100 km en moyenne, faites le calcul, si vous vous débrouillez bien vous ferez peut-être 450 km sans remettre du jus, un peu comme une Tesla quoi…
Mais le confort de la Mustang convertible n’est pas son seul atout de véritable GT. Qui dit voyage dit forcément bagage (seuls les gens voyageant en MX-5 ont développé la capacité à n’emporter que le strict minimum dans leur valise) et ça tombe bien car le coffre de notre routière fait exactement 332L (capote ouverte ou fermée). Si tout comme moi ce litrage ne vous parle pas du tout, ayez en tête que c’est très grand est largement suffisant pour transporter 4 grands sacs à dos des 4 adultes présents à bord… Car oui, mesdames et messieurs, il est physiquement possible de faire voyager deux adultes sur les places arrière de la Mustang ! Ne choisissez cependant pas des adultes de 1m90 et évitez de traverser toute la France avec eux mais honnêtement pour faire 50 bornes à 4, ça se fait largement !
Tout le monde aime la Mustang
Contrairement aux Porsche 911, BMW M3 ou autres Volkswagen Golf GTI qui peuvent très vite être cataloguées comme des « voitures de connard », sur la route la Mustang bénéficie d’un capital sympathie assez fort et provoque plus de pouces levés que n’importe quel autre objet roulant dans les environs (bon d’accord, je triche un peu avec la couleur flashy de mon modèle).
Si vous croisez le chemin d’une autre voiture américaine (pas d’un C-Max bien sûr, je parle d’un RAM ou d’une Camaro hein) ou d’une quelconque auto de petrolhead (Civic Type R, Honda S200, Mégane R.S. ou autre MX-5), vous pouvez être sûr de recevoir un appel de phares ou autre salut amical de leur part. C’est génial !
Une voiture parfaite sans défaut ?
Parfaite oui, sans défaut non. Honnêtement, c’est très difficile de lui reprocher quoi que ce soit tant on est hypnotisé par la mélodie du V8 à son volant. Je vais néanmoins essayer de devenir critique et objectif le temps d’un paragraphe ou deux car c’est ce que font les gens qui essaient des voitures.
Premièrement, je reprocherais à cette Mustang d’avoir l’interface du régulateur de vitesse assez peu réactive : entre le moment où on appuie sur « set » et le moment où le petit voynt du tableau de bord s’allume pour nous dire que le régulateur de vitesse est enclenché, il se passe facilement une seconde ou deux. Ca peut paraitre rien dit comme ça, mais la première fois j’ai cru m’être trompé de bouton sur le volant ne voyant rien s’afficher sur l’écran numérique… Du coup je rappuie, ça annule celui qui devait s’afficher mais ne s’est pas encore affiché, je rappuie encore, encore un lag et encore un doute…. Bref, quand on le sait finalement ça va, mais au début j’ai trouvé ça assez inconfortable ce temps de réaction trèèèèèèès lent.
Deuxiemmement, lorsque l’on veut faire monter quelqu’un sur l’un des sièges arrière de la voiture, on tire sur sur une poignée située à l’arrière du siège (conducteur ou passager, c’est la même manip). Le siège s’incline alors vers nous libérant l’espace pour le passager arrière. Le passager monte, on rabat le siège et là… Il ne revient pas à sa position initiale ! Vous devez systématiquement re-régler votre siège à chaque fois que vous ferez monter des passagers à l’arrière. Relou mais ça se règle en 3 secondes.
Troisiemmement (j’avoue être un peu à court de défauts là, je chipote de plus en plus), les stickers décoratifs de mon modèle étaient mal collés. Tout le long des autocollants latéraux, il y avait des mico bulles d’air. Peut-être que ça s’est (dé)formé à postériori avec un lavage inaproprié ou j’en sais rien… En tout cas, ça m’a sauté aux yeux et ça ne fait pas très quali. Ma solution au problème : ne pas prendre de stickers sur votre Mustang.
Pour finir, le principal défaut de cette voiture est son putain de malus en France, un tiers de son prix, soit 20 000€ ! Récemment, le gouvernement a déjà sauvagement assassiné le Suzuki Jimny, la 308 GTI et le Lada Niva (je vous les pardonnerai jamais celui-là !), j’ai bien peur que la Mustang dans cette configuration soit l’une des prochaines victimes de ce sérial killer législatif sans pitié. Futur collector ? Assurément !
Toute la galerie photos de la Ford Mustang GT convertible Fifty Five Years
+ l'incroyable sonorité du V8 atmo
+ le capital sympathie
+ la conso plus que raisonnable
+ la manœuvrabilité
- la visibilité avec la capote fermée
- la réactivité du régulateur de vitesse
- la qualité de collage des stickers