J’aurais aimé vous dire qu’une chose incroyable s’est passé ce soir-là. Une soirée spéciale, une soirée masquée à laquelle la marque japonaise a gentiment invité le créateur de ce site à venir revoir le Mazda MX-30, version électrique d’une sorte de CX-30 et non de MX-5. Pourquoi ce nom ? Nous y reviendrons. Quant à moi, je me suis incrusté comme un inconnu au mariage d’une ex.
L’idée de la soirée était de remettre une « piquouse » de rappel. De nous dire que Mazda sait aussi mettre quelques moteurs brushless, une batterie, un chargeur et des gadgets dans une boite, puis d’appeler ce jouet à 35k€ une voiture. L’idée de dire que malgré le COVID, malgré les annonces de Volkswagen sur les prochaine ID-X, Mazda était là.
Donc oui nous avons vu le MX-30. Oui c’était cool, parce qu’au fond elle est sympa. Enfin sympa, en statique parce qu’il n’y a pas eu de tours de roues (ça viendra peut-être).
A l’intérieur c’est une ambiance Zen, avec une planche de bord avec des inserts de liège (Mazda a commencé par faire du liège, puis des outils, puis des voitures marrantes, puis un truc électrique). En-dessous on trouve des supports de verres, parfaits pour poser un thé qu’on savoure à 48,76°C en écoutant la dernière playslist « Ambiance Sound No Suicide Life Is Great » sur Sportify.
Petit rappel à la RX8, les portes antagonistes qui permettent aux enfants de prendre place. Un adulte seul peinera à s’y poser normalement. De toutes façons, avec 150 km d’autonomie max, la contorsion ne durera pas.
Enfin le nom, MX-30 en référence à la MX-5, probablement la plus connue des Mazda.
Ma théorie ? Mazda devait sortir une caisse électrique, parce que c’est la norme pour un constructeur en 2021. Une norme imposée par des gouvernements à la courses vers le nouvel or noir : la batterie, qui du coup est plutôt gris. On reviendra sur le pourquoi de cette course soudaine et sur le moteur électrique un jour. Mais pas aujourd’hui parce que je vous raconte cette soirée lambda.
Franchement, on s’y sent bien dans cette Mazda MX-30. C’est un petit cocon. On se dit juste que 35 k€ pour des voitures ayant des autonomies de trottinettes, c’est beaucoup. Mais le marché suit les lois imposées et elles obligent à sortir des véhicules électriques. Alors tant qu’à faire, autant se lâcher un peu et y insérer quelques gênes, quelques racines propres à la marque (comme le liège oui, tu suis, c’est très bien).
On sent néanmoins une certaine nostalgie. Une marque qui s’est battue durement, pour faire son trou dans un marché concurrentiel, pour affirmer des idées folles, différentes, osées. Pour avoir misé sur la poésie plutôt que la rentabilité à outrance. Pour avoir réussie à rester dans l’œil d’un cyclone de grands groupes sans jamais être emporté par le souffle économique.
Mais le futur risque d’être encore plus difficile : comment inculquer ce charme et cette folie dans un univers aussi lisse que celui des voitures électriques ? Vous avez 4 heures.
Bref, ce soir-là, nous avons vu d’autres pièces automobiles qui vont te faire bien plus kiffer toi, lecteur du web perdu sur cette page.
On commence par la RX4 en version break.
Evidemment, il y avait une Miata, une MX-5, la meilleure voiture rouge pour égoïstes du monde.
Le nouveau modèle prenait aussi la pose.
Enfin, il y avait la Cosmo. Une pièce d’orfèvre et un style qui fait penser à un Spider Alfa.
Voilà. Rien de foufou si ce n’est ces beautés d’un monde qui appartient déjà au passé.