Une Maxi Mini John Cooper Works pour la 50ème édition des 24 heures du Nürburgring
Du 26 au 29 mai prochain auront lieu les 24 heures du Neurb Niourb Nurbergring Nürburgring. Une occasion spéciale puisqu’il s’agit de la 50ème édition de cette course folle. Après 10 piges, Mini revient via l’écurie Bulldog Racing (qui ne fait pas conduire de chien) avec une Maxi Mini John Cooper Works modifiée pour se battre dans la catégorie SP3T.
Plus dangereuse qu’un Kinder Maxi Surprise
Le circuit
Au programme : 25,378 kilomètres, avec la grande faucheuse en guise de copilote. Elle vous donnera des indications « sûres » pour chacun des 73 virages (33 gauches et 40 droits) et des dénivelés entrainant des pentes pouvant atteindre 16 % et finissant, parfois, sur un virage resserré à l’aveugle. Quand tu vois comment je me mange en pleine journée, sur GT7, en Honda Jazz, bref. Evidemment, elle sera également avec vous la nuit, et même encore plus présente, puisque la piste n’est quasiment pas éclairée.
Pour l’anecdote, le pilote Jackie Stewart, pilote de F1 et trois fois champion du monde entre 1965 et 1973 avait déclaré à propos du Nürburgring : « Si un pilote vous dit qu’il n’a pas peur sur le Ring, il existe deux possibilités : soit il ment, soit il ne va pas assez vite pour comprendre ce qu’est le Ring. »
On a déjà peur de se tromper en écrivant le nom, remarquez.
Une Maxi Mini John Cooper Works SP3T (rien à voir avec les neveux de Michael Jackson)
La base de ce monstre est une Mini John Cooper Works GP2 Ultimate.
4 cylindres, 2 litres, blabla (c’est le moteur de la BMW 135i). Ce qui compte, c’est que cette version est capable d’avaler le Nordschleife (la partie nord du Nürburgring) en 7 minutes et 56 secondes.
Alors le communiqué parle d’une base John Coper Works, mais je penche sur cette version GP2 Ultimate (qu’on trouve pour 50 k€ actuellement), avec ailes élargies et châssis déjà prévu pour encaisser du lourd. D’ailleurs cette photo du communiqué va dans ce sens :
Peut-être aurons-nous l’occasion de tester l’un des 2000 exemplaires de ce monstre un jour… Continuons.
Des modifications pour répondre à la catégorie SP3T
A cette base est greffé un certain nombre de modifications, car faire tourner une voiture sur un circuit pendant 24 heures à allure élevée est éprouvant pour la machine autant que le pilote.
Puis le règlement SP3T en impose quelques-unes. On retrouve ainsi :
- Des arceaux développés spécifiquement ont été installés.
- Le volume du réservoir de carburant a été porté à 100 litres (sur une base de 20 l / 100 km ça donne 20 tours par plein).
- Un travail important a été effectué sur l’aérodynamisme, notamment avec l’ajout d’un aileron arrière réglable, d’un spoiler à l’avant entièrement recouvert, et d’un diffuseur arrière.
- Le poids a été réduit de manière conséquente en utilisant, entre autres, des vitres en Makrolon® (une forme de polycarbonate hyper résistante également utilisée pour les boucliers des forces de l’ordre).
- Une suspension de course spécifique, avec amortissement réglable en compression et en détente, a été installée.
- Toutes les pièces mobiles du châssis et de la suspension ont été remplacées par des roulements Uniball renforcés.
- Un compresseur de levage pneumatique a été installé.
- Le système d’échappement sport a été adapté avec un convertisseur catalytique de course. Des éléments de freinage d’origine BMW M Performance ont été installés.
Il n’a fallu que 7 mois pour développer cette voiture au centre de test du groupe BMW à Miramas, petite commune sympathique de la région PACA (en France donc).