La Nissan GT-R n’est pas la meilleure voiture du monde : en 6 raisons
La Nissan GT-R n’est pas (mais pas du tout) la meilleure voiture du monde. On pourrait appeler cela un suicide professionnel. Si toutefois j’étais payé. Voici un moment que la vue de Godzilla sur roues ne soulage pas mon être intérieur. Le patron voue un amour sans limite à la Nissan GT-R et plus particulièrement à sa version Nismo. À tel point que déjà 9 articles lui ont été consacrés et qu’il a pleuré à l’annonce de son retrait du catalogue. Mais surtout, il affirme, haut et fort, que c’est la meilleur voiture du monde (NON). Alors je tente de manière maladroite et un peu malhonnête de remettre l’aiguille au centre du cadran. Voici 6 raisons qui prouvent que non, cette Nissan GT-R n’est pas la meilleure voiture du monde. Ni même de Carré Sénart, c’est dire !
Un modeste produit d’appel cette Nissan GT-R
La GT-R n’est pas la meilleure voiture du monde puisque sa version Nismo est meilleure en tout point. Si à 103 000 euros, la GT-R « basique » a un rapport qualité/prix/performances intéressant, la version Nismo à 210 000 euros vient chasser sur les terres des Porsche, BMW, Ferrari, Lambo, Aston, Jaguar (sauf la Type X Mondeo Diesel). Dans cette liste, on ne s’attend pas à entendre une Nissan sortir.
Un vulgaire Juke à l’intérieur
Vous êtes déjà monté dans une GT-R ? C’est celui d’un Juke, à quelques détails près. On évoquera que l’interface de l’écran digne d’un Samsung Galaxy S1 est conçu par Polyphony Digital, la boite de Gran Turismo. Cool, t’auras l’impression de jouer sur une Playstation… 2 vu les graphismes.
Un parpaing moche
La Ferrari Roma s’est faite critiquer pour son dessin, c’est dire si le monde n’a pas de goût. Alors entendre dire que la GT-R est jolie… Elle est plus proche d’une Citroën Ami ayant abusée de la salle de muscu, que d’une Diablo qui vous envoie littéralement en enfer. Le dessin a été taillé par l’aéro pour donner une forme capable de pénétrer l’air comme jaja. La nature ne fait finalement pas si bien les choses, puisqu’on obtient un parpaing anguleux qui semble être issu d’une partie ratée de Tetris.
Nissan GT-R : le Godzilla automobile
Le surnom japonais de la Nissan GT-R est Godzilla. Le roi des lézards. C’est révélateur. Le lézard est d’ailleurs un animal si actif, qu’il a donné le terme lézarder. Quant à Godzilla, c’est un énorme machin, gros, lourd et qui n’avance pas sans faire de dégâts. Donc si Godzilla est le dieu des Lézards, la GT-R devrait être la reine des merguez. Si on suit la logique…
Des petits tuyaux font les grands faussaires
Vous avez déjà gonflé artificiellement vos sous-vêtements avec, au hasard, des patates (de type Sebago pour une bonne tenue à la chaleur et l’humidité, d’après un ami) ? Si oui, rassurez-vous, même « la meilleure voiture du monde » fait de même.
Si la GT-R choque par ses énormes sorties d’échappement, elle est moins impressionnante quand on retire les artifices.
Tout à coup, ça ressemble à la sortie d’un 4 en 1 Norauto maladroitement adaptée à une Golf 4 TDI 90 dont le lettrage a été entièrement coloré en rouge pour « faire genre ».
Une familiale pour couple sans enfant
Cinquante quatre centimètres de plus qu’un Juke et deux places en moins. J’étais persuadé que la Nissan GT-R était la familiale qui grillait des Porsche aux feux, en propulsant bébé de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. Erreur. Il est impossible de caser quoi que ce soit derrière. L’espace aux jambes n’existe qu’en physique quantique et la hauteur de pavillon a probablement été calculée dans le mauvais système métrique. Une Porsche 911 offre un meilleur accueil aux places arrières. C’est dire !
Adieu à la Nissan GT-R vie
Si jamais vous n’avez pas de mes nouvelles après la publication de cette article, sachez que je vous aime, que vous avez compté énormément et que vous, lectrices et lecteurs, contribuez à rendre cette planète meilleure, contrairement à la GT-R.