Audi Skyphere Concept : une caisse qui a de l’allonge
Depuis longtemps et aujourd’hui encore, les grosses bagnoles sont considérées comme des outils de compensation d’infériorité phallique selon Jean Sérien, statisticien à l’institut du Doigt Mouillé. Comprenez qu’une grosse voiture permet à l’homme avec un petit « h » de devenir, d’un coup de CB, Oune Hombre avec un grand « H ». Audi a décidé de profiter des technologies électriques pour balayer d’un revers de la jante cet argument aussi salace que fallacieux. Le tout, en annonçant le futur stylistique de la marque. Et quand on sait à quel point les véhicules de série chez Audi ressemblent à leurs concepts car, on est « joie » de découvrir ce coupé-cabriolet Skyphere !
Mode Grand Touring : le volant joue à « tu me vois, tu me vois plus »
Si on doit retenir un truc du film iRobot avec Will Smith, ce sont ces concepts de voitures qui, en mode autonome faisaient disparaître le volant dans la planche de bord. On aurait bien crié au plagiat sauf que ces voitures étaient déjà des Audi et c’était en 2004. Dix sept ans plus tard, ça claque toujours autant.
D’autant que sur ce concept Skyphere, le pédalier disparaît aussi, créant une sensation d’espace remarquable, bien qu’en vrai, on trouverait TOUS ça terriblement flippant (vous vous voyez à 130 sur l’autoroute, dans un véhicule qui se meut seul sans rien pour prendre le contrôle en cas de pépin, même si tous ces éléments sortent instantanément en cas de souci ? Moi non). C’est ce qu’on appelle la conduite autonome de niveau 4. On est encore au niveau 2 actuellement, et Tesla titille le niveau 3, non sans peine dans un environnement encore composé à 99,9% de véhicules contrôlés par des humains.
La planche de bord est désormais un écran de bord, de quoi faire pleurer les boomers en mal d’aiguilles de compteur. Puis là, ça va couler à flot puisque cet écran mesure 1,415 mètres de long pour 18 cm de haut ! Là on a des animations chelou, mais il y aura évidemment tout un travail sur cet affichage et le rétroéclairage.
Donc pour faire simple : en mode Sport, la Skyphere est basse, allongée et on a le contrôle. En mode Grand Touring, le volant et le pédalier disparaissent et, accrochez vous, les dimensions de l’engin changent…
Un voiture qui a de l’allonge (parce que c’est plus drôle la seconde fois)
Gamin, j’étais fan du Nokia 9110i Communicator. Pour ceux qui ne voient pas ce que c’est, c’était ça :
Fermé, il avait un style de téléphone des années 2000. Mais, ouvert, il devenait une sorte d’ordinateur super compact et de téléphone super puissant des années 90. Et bien l’Audi Skyphere, c’est pareil mais en mieux et en version automobile.
Il y a une poignée de secondes, je vous ai expliqué qu’il existe deux modes sur cette Skyphere, faisant apparaître ou disparaître les commandes. Mais les dimensions changent également. Ainsi, en mode sport, le concept Audi est à ras du sol avec un empâtement de 4,94 mètres de long. En mode Grand Touring, la Skyshpere se méta Morphoz métamorphose : la garde au sol prend 10 mm et l’empattement passe à 5,19 mètres (le tout sans volant ni pédalier, ça, vous l’avez compris).
Une signature lumineuse loin d’être ô laide
Avec l’arrivée des caisses électriques et de la technologie LED, les constructeurs ont pu s’amuser à foison. La signature de la Skysphere n’est pas anodine et préfigure le turfu des modèles de la marque, notamment en électrique puisque le l’avenir sera électrique (ou ne sera pas). Sur ce coup, c’est mignon mais pas incroyable avec une calandre singleframe comme on en trouve déjà sur le Hyundai Tucson et un arrière qui rappel les tendances du moment. Le truc fun vient de l’animation des ces feux qui offrent une évolution des défilement qu’on retrouve sur les modèles actuels (et même sur les variantes d’autres marques du groupe Volkswagen). Vous avez une vidéo de démo à la fin de l’article.
Un concept survolté
C’est super rare sur Hoonited, mais sachez que pour le coup, on se fiche pas mal de la motorisation, car un concept n’est jamais destiné à péter des chronos et qu’en plus, d’ici à l’entrée en production, les technologies auront évolué d’après la loi empirique de Gordon E. Moore (que je ne peux expliquer car j’ai déjà péter mon quota geekerie avec le Nokia).
Donc on retrouve une batterie de 80 kWh (ou kWh/h comme dirait le TDB de mon Seat Tarraco) pour alimenter un moteur électrique de 465 kW positionné sur l’essieu arrière. Même avec une répartition du couple 40% à l’avant et 60 % à l’arrière, vous vous mangerez quand-même 750 Nm de couple, de quoi remettre en place les cervicales de ce Jean Sérien.
Concrètement, ça donne 4 secondes pour faire le 0 à 100 km/h. Enfin, le tout pèse 1800 kg, ce qui est peu pour une telle configuration sur un véhicule électrique.
Une petite vidéo de présentation pour finir en beauté
Enfin, on termine par la vidéo officielle de présentation avec un sound design pas mauvais et pas mal d’animations qui vous donneront une vision plus complète.