Nouveau Toyota C-HR 2024 : un SUV « familial », dynamique et sportif
2023, Toyota présente la relève du C-HR avec une identité stylistique identique à la dernière Prius. On prend les mêmes et on recommence ? Ben ouais Maggle, et pas qu’un peu.
Le C-HR est la poule aux œufs d’or du segment B-SUV de Toyota (qui permet de vendre des Toyota Supra). Après 5 ans de bons et loyaux services, l’heure était venu de reprendre une place d’honneur au rang des autos trop petites mais trop grosses.
Le côté très concept car du Toyota C-HR
2014, en plein Paris Motor Show, Toyota propose un SUV coupé compact pour jeune cadre dynamique sans enfant, pendant du Rav 4, SUV entier pour vieux cadre moins dynamique avec enfants. Il s’agit du C-HR (Pour Coupe Hatchback Racing, non je déconne). L’idée n’est donc pas de faire une caisse familiale, mais de couple sans enfants qui veut une voiture avec du style, de la hauteur et de quoi caser des trucs derrière avec le chat.
Forcément ça cartonne, vu l’engin. En 2017 la version de série réussit à ne pas s’éloigner trop du concept et reçoit 2 portes de plus. Il n’en a pas fallu plus pour que des parents n’ayant pas posé leurs postérieurs sur les places arrière l’achètent comme nouvelle voiture familiale. Le C-HR part comme des petits pains avec plus de 50 000 unités la première année de commercialisation. Et ça ne se calmera ensuite presque jamais. Preuve qu’un joli coup de dessin permet de faire oublier que les places arrières et le coffre ont été oubliés.
Un Toyota C-HR peu consensuel pour une version de série
Depuis de l’acide en a coulé dans les batteries. Toyota a remplacé le petit-fils de Toyoda par quelqu’un qui croît au 100 % électrique et la nouvelle Prius a vu le jour, 20 piges après la première, embarquant une technologie pensée pour être rechargée mais toujours hybride. C’est important, car le C-HR était une version sexy d’une bagnole hybride. Sexy pour le commun des mortels et non le bagnolard, qui n’achètera jamais une bagnole neuve mais donne tout de même son avis.
Il était logique que le C-HR version 2 point zéro émission suive la… Ben la logique. Je voulais écrire « suis la logique des chacals, comme un chacal, mais ça faisait deux fois chacal). Oui, le nouveau Toyota C-HR sera hybride et hybride rechargeable. Oui c’est une Toyota Prius 5 qui a copulé avec un C-HR Concept et oui il a une sacrée gueule. Non, il n’y a toujours aucune personne vivante qui n’est pas un minimum sataniste qui appréciera l’ambiance cercueil aux places arrières, pour le plus grand bonheur des parents qui n’aiment pas leurs enfants.
Avec l’arrivée de cellules à recharger sur secteur, la place dans le coffre va être encore plus chiche. C’est clairement la voiture à acheter pour :
- Éviter qu’on vous demande de vous raccompagner,
- Annoncer que NON, vous ne voulez PAS d’enfant.
Côté moteur, on retrouve les 1.8L et 2.0L HEV (hybrides simples) de la Corolla. Evidemment, on retrouve le bloc PHEV de la nouvelle Prius. Et, contre toute attente, une version 4 roues motrices sera disponible sur la base du 2L. Chouettos !
Des trucs un peu what the funk non ?
Les communiqués de presse sont toujours un grand moment, puisqu’il faut donner envie, vendre des trucs extraordinairement ordinaires. Chaque constructeur y va de son petit délire. J’aime bien, ça me met en joie. D’un autre côté, je suis le petit chien du marketing. « Tout m’impressionne sauf vos daronnes » ai-je l’habitude de rappeler à l’équipe.
Donc Toyota propose une expérience colorée qui, accrochez-vous bien, utilise jusqu’à 64 couleurs différentes à l’intérieur de l’habitacle, dans le but de restituer une température colorimétrique complémentaire à celle à l’extérieur du véhicule. Après un tour chez le dealer du quartier, vous comprendrez que la teinte tirera vers le jaune en hiver et vers le bleu en été. Histoire de vous dire « ah j’avais super chaud là, avec 40°C, putain Francine j’en peux plus. Heureusement, ma voiture, pardon, mon Toyota C-HR a mis un éclairage bleu à l’intérieur, ça va tout de suite mieux. J’ai même coupé la clim ».
Les éclairages intérieurs de la Toyota C-HR
Je rigole mais je suis fan des éclairages intérieurs. J’aime bien Cupra #instantconfession. Puis Toyota a intégré des codes lumineux, comme l’intérieur de l’habitacle qui se pare d’un rouge super saillant pour alerter TOUT LE MONDE que quelqu’un a failli défoncer un cycliste en ouvrant sa porte sans regarder. Et ça, pour quelqu’un qui fait du vélo, c’est un premier pas vers les automobilistes qui se mangent entre eux la sécurité.
L’autre élément révolutionnaire est un toit panoramique non ouvrant constitué de matériaux recyclés (pour protéger la planète contre l’envahisseur humain, cette sale race). Comme le sont les sièges d’ailleurs, qui ne sont pas en cuir mais en plastique de bouteilles recyclées. Idéal pour se sentir responsable en buvant son Pespi ou son Caco (les droits, la Sacem, toussa).
Mais on a déjà vu ça ailleurs. Dans d’autres voitures et mêmes sur les chaussures. Le constructeur Toyota ne s’est pas contenté de ça et a décidé d’aller plus haut que ça. Au-dessus des nuages, voir le panorama d’un nouveau paysage disait Menelik. Le nouveau toit est plus léger de 5 kg qu’un toit équivalent et le verre qui le compose peut au choix bloquer les rayons infrarouges ou les renvoyer vers l’extérieur, selon que vous souhaitez que l’intérieur conserve la chaleur ou l’empêche de pénétrer. Pour rappel, le premier C-HR n’avait pas droit au toit panoramique.
Les tarifs et la dispo
On ne pourra prendre Toyota en traitre, l’annonce est faite dans le nom : il va coûter C-HR. Non c’était pour la blague. On est sur du 35 k€ visiblement. On en saura plus début 2024, car ce C-HR n’arrivera pas en concessions avant.